Editorial municipal d'octobre 2016
La rentrée est désormais derrière nous. Pour les plus jeunes, leurs parents et leurs familles (sans oublier la communauté éducative et les services municipaux), c’est un rendez-vous important que l’on prépare généralement à l’avance et dont on peut se souvenir longtemps. Le jour « J », alors que plusieurs élus étaient mobilisés dans différents établissements scolaires, j’ai effectué le tour de notre ville, de ses écoles et de son collège, en ayant un œil vigilant sur la situation et une pensée pour tous les jeunes Maizièrois, particulièrement ceux qui gravissaient un échelon supplémentaire. J’avais alors en tête les visages et les sourires des élèves de CM2 auxquels j’ai remis, juste avant la trêve estivale, les dictionnaires destinés aux futurs collégiens, statut qu’ils ont acquis depuis.
Vous êtes nombreux à l’avoir constaté, et à l’avoir dit, la municipalité a tout fait pour que cette rentrée 2016 se déroule dans les conditions les plus favorables, à la fois dans l’environnement éducatif et dans la ville en général. Entretien, nettoyage, réparations en tous genres, aménagements… beaucoup d’efforts sont accomplis pour améliorer, embellir et développer notre « cadre de ville » auquel nous sommes tous attachés. C’est un travail permanent qui demande investissement et abnégation, en ayant en permanence le souci de bien faire avec des moyens à la baisse, du fait du niveau des dotations de l’Etat que le gouvernement a fait le choix de réduire drastiquement. Ce contexte inédit, qui dure depuis plusieurs années maintenant, nous conduit à faire preuve de plus d’audace et d’imagination qu’aucune autre équipe municipale depuis l’après-guerre et l’immense chantier de reconstruction de Maizières. Nous nous retroussons les manches sans faiblir en ayant une préoccupation majeure : apporter une contribution utile et positive à notre ville.
Dans cet ordre d’idées, mon devoir est de rappeler à chacun ses responsabilités. Je sais pertinemment que l’immense majorité des Maizièrois n’a besoin de qui que ce soit pour savoir ce qui est à faire. Néanmoins, des troubles constatés il y a belle lurette – et qui perdurent depuis avec plus ou moins d’intensité – sont légitimement insupportables aux yeux de la majorité. Les exemples ne manquent pas mais certains, à l’instar des nuisances sonores découlant des locations de salles ou des atteintes à la salubrité publique, sans parler des rassemblements diurnes et nocturnes sur la voie publique, ne sont plus tolérables.
C’est avec la plus grande fermeté, quitte à « toucher là où cela fait mal » (c’est-à-dire au portefeuille !), que la municipalité agit et agira de plus en plus pour endiguer ces phénomènes qui gâchent le quotidien des personnes qui ne demandent qu’à vivre normalement.
N’oublions pas ce que dispose l’article 4 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 : « la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui (…) »