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Maurice Demange nous a quittés. Maizières-lès-Metz perd un grand Maire, la Moselle une grande figure du Gaullisme.

Publié le par Julien Freyburger

En ce vendredi 25 novembre 2011, Maizières-lès-Metz est en deuil. Nous sommes tous en deuil. Nous venons de perdre un Ami, un vrai Ami. C’est une grande figure de la Résistance et du Gaullisme qui s’en va.

 

Le parcours de Maurice Demange épouse complètement l’histoire contemporaine de la Moselle et de sa Ville, Maizières-lès-Metz. Figure de la Résistance, Maurice Demange s’est rangé très tôt derrière le Général de Gaulle. Homme de conviction, de force et de courage, il a façonné le visage de Maizières, ville martyre qui a tant souffert sur le chemin de la Libération de Metz. Homme voué à l’intérêt général, il a tant fait pour que Maizières retrouve sa place, son rang dans cette Moselle qu’il affectionnait tellement. Populaire, il aimait les gens, d’où qu’ils viennent et quoi qu’ils fassent dans la vie. Les Maizièrois lui doivent beaucoup.

 

Je me souviens de son amitié, de sa générosité, de son soutien sans faille, lui qui, de plus de cinq décennies mon aîné, trouvait toujours les ressources nécessaires et les mots qui convenaient pour nous encourager et nous donner des conseils. Avec son épouse, il a encore participé à notre pique-nique annuel, à la rentrée, se montrant, comme à son habitude, chaleureux et disponible.

 

C’est avec une immense tristesse mais aussi la force qu’il a su transmettre que je vis aujourd’hui le départ de celui que les Maizièrois appelaient affectueusement « Maurice ».

 

A son épouse Odile, à sa famille et à tous ses proches, je présente mes condoléances attristées les plus amicales. Nous pensons tous bien à vous, Monsieur Demange, Cher Maurice.

 

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Publié dans Autour de Metz

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Un réacteur fermé, une circonscription gagnée !

Publié le par Julien Freyburger

Nous connaissons une crise sans précédent depuis trois ans. Cette situation impose la prise de mesures responsables, forcément courageuses. Les Français en ont de plus en plus conscience et ne sont pas prêts à entendre tout et n'importe quoi de la part des candidats à la Présidence de la République.

 

On ne peut qu'être stupéfait à la lecture de l'accord (ou du désaccord, tout dépend de la grille de lecture adoptée) passé entre le Parti socialiste et les Verts. Celui-ci prévoit qu'en échange de l'engagement de fermer vingt-quatre réacteurs nucléaires pris par Monsieur Hollande, les Verts hériteront de soixante circonscriptions dont une petite moitié gagnable.

 

Quels réacteurs ? On ne le sait pas. Remplacés par quelle source d'énergie ? Pas davantage. Sans mettre en cause les énergies renouvelables qui représentent, en l'état actuel de nos connaissances, un complément utile aux énergies dites "classiques", on ne peut pour autant pas brader le patrimoine industriel et énergétique de la France à la faveur d'un... accord électoral ! Sans évoquer les conséquences sur les factures d'électricité payées par les ménages...

 

Ces marchandages illustrent l'irresponsabilité d'une partie de la gauche prête à tout pour prendre le pouvoir. C'est un peu comme la fermeture envisagée des réacteurs : les socialistes savent pourquoi ils veulent le pouvoir mais en aucun cas pour quoi faire. Le tout, dans une forme d'irrationalité annonciatrice de nombreuses désillusions. Gageons que les Français ne seront pas dupes le moment venu et ne confieront pas l'avenir de notre pays à des marchands de rêve dont l'objectif est d'endormir notre Nation, quitte à jeter par-dessus bord une part essentielle de son patrimoine.

Publié dans En France et Ailleurs

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Le siège de Charlie Hebdo détruit par le feu : ce sont les incendiaires qui se consument

Publié le par Julien Freyburger

CharlieHebdo

 

Des individus sans foi ni loi ont incendié cette nuit le siège de Charlie Hebdo. Des individus qui rejettent le principe de la démocratie et l'idée de pluralisme. Des individus qui, en agissant de la sorte, pensent atteindre la liberté de la presse à travers cette attaque contre le journal satirique.

 

Cet acte criminel a des conséquences très lourdes pour Charlie, son fonctionnement, ses archives, ses prochaines publications, sans oublier bien sûr son personnel.

 

Avant que l'enquête policière produise ses fruits, on peut d'ores et déjà affirmer qu'au-delà des dégâts occasionnés, ce sont les incendiaires eux-mêmes qui se consument. Leur initiative témoigne de leur faiblesse tant intellectuelle que morale.

 

On ne connaît pour l'heure rien de leurs motivations précises mais une chose est certaine : ils ont déjà perdu.

Publié dans En France et Ailleurs

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