Comme tous les lecteurs de la presse régionale, j’ai pris connaissance d’un énième communiqué relatif au redécoupage électoral de l’année dernière et à la façon dont tel ou tel parlementaire s’est comporté dans tel ou tel dossier.

Cette course à l’échalote tendant à la démonstration de comportements qui seraient plus vertueux que d’autres n’a aucun intérêt et n’apporte rien de plus à Metz et à la Moselle. L’entretien des vieilles querelles aboutit même à l’effet inverse.

Il faut que les élus mosellans et messins UMP, de droite et du centre, s’entendent durablement pour assainir le climat et renforcer nos positions qui seront ainsi soutenues collectivement.

J’ai 34 ans et aucune envie d’embrasser les querelles des générations plus anciennes. Nous avons besoin de toutes les compétences, y compris bien sûr celles de François Grosdidier et de Marie-Jo Zimmermann.

L’union est un combat. C’est aussi la meilleure façon de préparer l’avenir de Metz et de la Moselle.

La nomination du Gouvernement Ayrault confirme ce que nous pressentions : ma concurrente socialiste aux élections législatives, Mademoiselle Aurélie Filippetti, est désignée ministre de la Culture et de la Communication.

Je l’en félicite et lui souhaite bonne route jusqu’aux élections législatives de juin qui permettront de désigner la nouvelle majorité parlementaire, socle du Gouvernement qui s’inscrira dans la durée.

Une question se pose toutefois dès maintenant : qui sera réellement le candidat du PS aux législatives dans la 1^ère circonscription de la Moselle ? Les électeurs sont en droit de savoir qui se présente et qui s’engage à siéger comme député en cas de victoire. Le travail de député n’est pas un second choix ni un parachute doré !

Comme candidat UMP dans la circonscription, je demande une clarification de la position du PS. Nous avons le droit de savoir, les socialistes ont le devoir de répondre.