Le « Syndicat mixte du Billeron » est chargé de l’entretien et de l’aménagement du ruisseau du même nom. Les réunions y sont extrêmement rares, 3 par an au maximum, et purement formelles. Il suffit de se reporter aux procès-verbaux pour obtenir confirmation de cette très faible activité.
Beaucoup moins faible, le montant des indemnités annuelles allouées au Président de ce syndicat, M. Terrier (800 euros par mois environ), et à ses deux Vice-présidents, s'élève à 19 290 euros. Cette somme considérable est démesurée par rapport à l’investissement que nécessite l’activité du syndicat.
Rapporté au nombre d’heures de travail accomplies, c’est au SMIC qu’est indemnisé le Président du « Syndicat Mixte du Billeron ». Mais dans ce cas de figure, l’expression signifie : plus d’un SMIC par heure de travail ! Ces indemnités voulues par M. Terrier constituent un vrai scandale, tout particulièrement dans une période difficile pour beaucoup de Français.
Dimanche prochain, si la candidate socialiste, Aurélie Filippetti, gagne l’élection législative, elle ne siégera pas une seule minute à l’Assemblée Nationale. C’est bien M. Terrier, son remplaçant, qui deviendra de fait député. Maire, Conseiller général, Vice-président de Communauté de communes et Président de plusieurs syndicats – dont celui du « Billeron » – il devra abandonner un mandat pour se conformer à la loi…
Dans la 1ère circonscription de la Moselle, la « République vraiment irréprochable » de François Hollande sombre rapidement dans les eaux pourtant peu profondes du « Billeron ».