L’UMP n’a pas vocation à se rapprocher de l’extrême-droite.
Non seulement cette position est contraire aux valeurs portées par l’UMP mais, si elle voyait le jour, serait synonyme d’un échec moral et politique.
Echec moral parce que les idées du Front national ne correspondent pas aux attentes de la France et des Français qui n’ont nullement besoin de se fermer au monde et de se replier sur des concepts étriqués qui prospèrent uniquement sur le terreau de la peur et des difficultés.
Echec politique parce que l’UMP n’a rien à gagner à subir une quelconque pression frontiste dans la mesure où cela ne ferait que rendre plus audibles et crédibles les tenants de l’extrême-droite. Les électeurs de la droite et du centre, dans leur grande majorité, ne pardonneraient pas un tel rapprochement en tous points contre-productif.
Ce n’est pas un hasard si une telle proposition émane d’un sénateur non inscrit et isolé qui ne doit sa survie politique qu’à une base électorale extraordinairement favorable et à un activisme qui dissimule de plus en plus mal l’absence de vrais résultats au service de la collectivité.
A l’instar de nombreux jeunes élus et militants, je n’ai aucune envie de suivre l’exemple en cause aujourd’hui. Ce n’est pas ma conception de la politique ni celle défendue par François Fillon et Jean-François Copé qui ne prêteront aucune attention aux élucubrations fantasques d’un élu qui n’a jamais vraiment quitté le tournant des années 70/80.