Régionales 2010 : penser "Moselle" !
Vous l'avez remarqué : en choisissant ce titre, je me refuse à adopter le discours catastrophiste de certains élus qui arguent d'une situation désastreuse à l'échelle mosellane et lorraine pour engager leur stratégie électorale dans la perspective des échéances de mars prochain. Ainsi, je préfère que nous pensions " Moselle " plutôt que de panser des plaies à l'aide de formules à effet placebo.
Loin de moi, pourtant, l'idée consistant à minimiser l'effet des restructurations militaires sur la santé économique et sociale de notre département ou à n'accorder qu'une attention peu soutenue aux décisions découlant de la révision générale des politiques publiques et à son corollaire de changements nécessaires. Il en est de même des plans sociaux qui affectent durement de grandes entreprises mosellanes et, surtout, les salariés et leurs familles.
Bien au contraire, c'est en envisageant les problèmes sans oeillères et artifices, honnêtement et avec sérieux que l'on parviendra à définir des solutions efficaces.
Car la Moselle mérite bien mieux que la situation qu'elle connaît aujourd'hui.
Car les Mosellans ne peuvent se résoudre à voir leur territoire banalisé et affaibli.
Car les décideurs mosellans doivent prendre toutes leurs responsabilités pour défendre et renforcer une Moselle qui a connu tant d'épreuves au cours des décennies passées.
La Moselle n'a pas à se voir dicter sa conduite et définir son avenir depuis des lieux éloignés tant géographiquement qu'affectivement.
Il n'est peut être pas inutile de rappeler ici que la Moselle représente la moitié de la population lorraine et bien davantage pour ce qui concerne la richesse régionale. Le dynamisme économique, les gisements d'emplois et les infrastructures d'intérêt régional et au-delà se trouvent pour une large part en Moselle.
Il n'est peut être pas inutile non plus que les élus mosellans définissent ensemble une stratégie pour faire rayonner davantage et renforcer notre territoire dans les années qui viennent, loin des calculs politiciens et des tactiques aux vertus limitées.
Des sujets aussi fondamentaux que la localisation à Metz de nouvelles entités publiques et privées, les transports et infrastructures routières dans le sillon mosellan, le développement du versant mosellan du pôle d'Esch-Belval, l'avenir de l'aéroport de Metz-Nancy-Lorraine, la gare TGV Lorraine et le développement du réseau à grande vitesse, la coopération transfrontalière qui concerne la Moselle plus que tout autre département, l'avenir de l'Université à Metz mais aussi à Thionville, Forbach, Sarreguemines ou Saint-Avold, la métropole Metz-Thionville et bien d'autres encore... méritent une réflexion appronfondie et nécessitent des engagements politiques forts dans la perspective des élections régionales.
Il est temps que les Mosellans se concentrent pleinement sur ces enjeux essentiels pour leur avenir et qu'ils se redonnent les moyens d'être fiers de la Moselle, département exceptionnel tant du point de vue de ses innombrables atouts que par son extraordinaire potentiel.
Loin de moi, pourtant, l'idée consistant à minimiser l'effet des restructurations militaires sur la santé économique et sociale de notre département ou à n'accorder qu'une attention peu soutenue aux décisions découlant de la révision générale des politiques publiques et à son corollaire de changements nécessaires. Il en est de même des plans sociaux qui affectent durement de grandes entreprises mosellanes et, surtout, les salariés et leurs familles.
Bien au contraire, c'est en envisageant les problèmes sans oeillères et artifices, honnêtement et avec sérieux que l'on parviendra à définir des solutions efficaces.
Car la Moselle mérite bien mieux que la situation qu'elle connaît aujourd'hui.
Car les Mosellans ne peuvent se résoudre à voir leur territoire banalisé et affaibli.
Car les décideurs mosellans doivent prendre toutes leurs responsabilités pour défendre et renforcer une Moselle qui a connu tant d'épreuves au cours des décennies passées.
La Moselle n'a pas à se voir dicter sa conduite et définir son avenir depuis des lieux éloignés tant géographiquement qu'affectivement.
Il n'est peut être pas inutile de rappeler ici que la Moselle représente la moitié de la population lorraine et bien davantage pour ce qui concerne la richesse régionale. Le dynamisme économique, les gisements d'emplois et les infrastructures d'intérêt régional et au-delà se trouvent pour une large part en Moselle.
Il n'est peut être pas inutile non plus que les élus mosellans définissent ensemble une stratégie pour faire rayonner davantage et renforcer notre territoire dans les années qui viennent, loin des calculs politiciens et des tactiques aux vertus limitées.
Des sujets aussi fondamentaux que la localisation à Metz de nouvelles entités publiques et privées, les transports et infrastructures routières dans le sillon mosellan, le développement du versant mosellan du pôle d'Esch-Belval, l'avenir de l'aéroport de Metz-Nancy-Lorraine, la gare TGV Lorraine et le développement du réseau à grande vitesse, la coopération transfrontalière qui concerne la Moselle plus que tout autre département, l'avenir de l'Université à Metz mais aussi à Thionville, Forbach, Sarreguemines ou Saint-Avold, la métropole Metz-Thionville et bien d'autres encore... méritent une réflexion appronfondie et nécessitent des engagements politiques forts dans la perspective des élections régionales.
Il est temps que les Mosellans se concentrent pleinement sur ces enjeux essentiels pour leur avenir et qu'ils se redonnent les moyens d'être fiers de la Moselle, département exceptionnel tant du point de vue de ses innombrables atouts que par son extraordinaire potentiel.