Fin de campagne sénatoriale

Publié le par Julien Freyburger

C'est une campagne particulière qui s'achève. Particulière parce qu'elle concerne directement un corps électoral très restreint, les grands électeurs, composé d'un peu plus de 2800 personnes en Moselle (les délégués sénatoriaux, quel que soit leur mode de désignation). Particulière aussi parce qu'elle est symptomatique de l'état d'une société politique, mosellane pour ce qui nous concerne.

 

Ce n'est pas un secret, je souhaite ardemment la victoire de la liste conduite par François Grosdidier, la dynamique des communes de la Moselle, composée d'élus enracinés, dévoués à leur territoire et doués d'une forte conviction mosellane. En tant que délégué de droit du Conseil municipal de Maizières-lès-Metz, je voterai pour cette liste. Comme élu local engagé dans la vie politique, j'appelle les délégués des conseils municipaux à se prononcer en ce sens, celui du renouveau allié à l'expérience de la gestion des collectivités territoriales.

 

Au-delà de ce choix, une réflexion me taraude depuis le début de cette campagne assez confidentielle pour l'adepte du suffrage universel direct que je suis, partisan du scrutin uninominal autant que possible pour plus de clarté et de lisibilité. C'est non pas l'âge du capitaine mais l'âge des candidats, ou plutôt leur extrême longévité. Songeons que les sénateurs sortants en Moselle ont tous débuté leur carrière à la fin des années 70 ! Il n'est pas question de contester leurs qualités mais de dénoncer une absence totale de renouvellement qui n'est saine ni pour la vie politique ni, d'ailleurs, pour la Moselle et les Mosellans.

 

Je forme le voeu que, dès dimanche, un début de renouvellement de nos élus se fasse jour pour préparer l'avenir de notre grand département qui a besoin de la mobilisation de tous, y compris de nouveaux élus qui sauront apporter, eux aussi, leur pierre à l'édifice.

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