Manifester oui, bloquer et casser non !
Que certains décident de manifester contre une réforme destinée à assurer la pérennité de notre système de retraite par répartition, c'est un droit.
La Constitution protège le droit de manifester et le droit de grève. Heureusement.
Mais que d'autres n'hésitent pas à sombrer dans la violence est absolument inadmissible. La propriété privée, les biens publics et, surtout, les personnes, n'ont pas à subir les accès agressifs d'individus à la dérive.
Les différents blocages d'infrastructures industrielles et de communication ou d'établissements publics ne sont pas davantage acceptables.
Les décideurs politiques et syndicaux qui cautionneraient de tels agissements, par leurs actions ou omissions, auraient à en répondre devant les Français.