Martine sur France 2
Martine Aubry était hier l'invitée d'Arlette Chabot dans l'émission A vous de juger sur France 2. Au détour d'une question sur la baisse de la T.V.A. dans la restauration, la Première Secrétaire du PS a tenu des propos extrêmement durs à l'égard de cette profession, en condamnant sans autre forme de procès l'ensemble de ses représentants.
Le fait qu'une personnalité politique de premier plan s'exprime de cette façon m'a profondément choqué, pour deux raisons au moins.
La première tient à l'absence de nuance du propos tenu par la "dame des 35 heures" : il est inconcevable de jeter l'anathème sur tous les représentants d'une profession qui contribue grandement à l'économie de notre pays et qui, tout en travaillant beaucoup, a déjà subi de plein fouet les effets des lois Aubry sur la réduction du temps de travail. Cette attitude confine à l'acharnement.
La seconde raison est plus importante encore. Alors que nous traversons encore une période de crise économique sans précédent, il est dangereux voire suicidaire de critiquer de la sorte un pan entier de l'économie française en le reléguant au rang de simple exécutant des décisions gouvernementales. Certes, les effets attendus sur les prix pratiqués ne sont pas à la hauteur de ce que les pouvoirs publics et les clients pouvaient en attendre. Certes, des efforts significatifs doivent encore être fournis. Chacun en convient, à commencer par de nombreux professionnels de la restauration.
Mais, de grâce, agissons et exprimons les points de vue dans un esprit de responsabilité en évitant amalgames et condamnations par trop péremptoires. Ce n'est pas digne d'un débat public de qualité. Plus grave encore, cela démontre qu'au sein de l'appareil socialiste on ne se débarrasse pas facilement de ses mauvaises habitudes.
Le fait qu'une personnalité politique de premier plan s'exprime de cette façon m'a profondément choqué, pour deux raisons au moins.
La première tient à l'absence de nuance du propos tenu par la "dame des 35 heures" : il est inconcevable de jeter l'anathème sur tous les représentants d'une profession qui contribue grandement à l'économie de notre pays et qui, tout en travaillant beaucoup, a déjà subi de plein fouet les effets des lois Aubry sur la réduction du temps de travail. Cette attitude confine à l'acharnement.
La seconde raison est plus importante encore. Alors que nous traversons encore une période de crise économique sans précédent, il est dangereux voire suicidaire de critiquer de la sorte un pan entier de l'économie française en le reléguant au rang de simple exécutant des décisions gouvernementales. Certes, les effets attendus sur les prix pratiqués ne sont pas à la hauteur de ce que les pouvoirs publics et les clients pouvaient en attendre. Certes, des efforts significatifs doivent encore être fournis. Chacun en convient, à commencer par de nombreux professionnels de la restauration.
Mais, de grâce, agissons et exprimons les points de vue dans un esprit de responsabilité en évitant amalgames et condamnations par trop péremptoires. Ce n'est pas digne d'un débat public de qualité. Plus grave encore, cela démontre qu'au sein de l'appareil socialiste on ne se débarrasse pas facilement de ses mauvaises habitudes.