Un réacteur fermé, une circonscription gagnée !

Publié le par Julien Freyburger

Nous connaissons une crise sans précédent depuis trois ans. Cette situation impose la prise de mesures responsables, forcément courageuses. Les Français en ont de plus en plus conscience et ne sont pas prêts à entendre tout et n'importe quoi de la part des candidats à la Présidence de la République.

 

On ne peut qu'être stupéfait à la lecture de l'accord (ou du désaccord, tout dépend de la grille de lecture adoptée) passé entre le Parti socialiste et les Verts. Celui-ci prévoit qu'en échange de l'engagement de fermer vingt-quatre réacteurs nucléaires pris par Monsieur Hollande, les Verts hériteront de soixante circonscriptions dont une petite moitié gagnable.

 

Quels réacteurs ? On ne le sait pas. Remplacés par quelle source d'énergie ? Pas davantage. Sans mettre en cause les énergies renouvelables qui représentent, en l'état actuel de nos connaissances, un complément utile aux énergies dites "classiques", on ne peut pour autant pas brader le patrimoine industriel et énergétique de la France à la faveur d'un... accord électoral ! Sans évoquer les conséquences sur les factures d'électricité payées par les ménages...

 

Ces marchandages illustrent l'irresponsabilité d'une partie de la gauche prête à tout pour prendre le pouvoir. C'est un peu comme la fermeture envisagée des réacteurs : les socialistes savent pourquoi ils veulent le pouvoir mais en aucun cas pour quoi faire. Le tout, dans une forme d'irrationalité annonciatrice de nombreuses désillusions. Gageons que les Français ne seront pas dupes le moment venu et ne confieront pas l'avenir de notre pays à des marchands de rêve dont l'objectif est d'endormir notre Nation, quitte à jeter par-dessus bord une part essentielle de son patrimoine.

Publié dans En France et Ailleurs

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