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Au revoir Docteur

Publié le par Julien Freyburger

Jean-Kiffer.jpg 

 

 

Communiqué de Julien Freyburger

Conseiller municipal de Maizières-lès-Metz

Délégué de la 1ère Circonscription UMP de la Moselle (Metz I)

 

Le Docteur Jean Kiffer s'en est allé. C'est une grande perte pour toute notre Région, pour cette Moselle qu'il portait tellement dans son coeur. C'est un séisme pour Amnéville dont le nom du Docteur était devenu synonyme. Cette disparition soudaine va laisser un vide sidéral dans tout le sillon mosellan et la vallée de l'Orne, terres qui lui étaient si chères.

 

Dans ce moment bouleversant, je me remémore les cinq heures passées récemment ensemble, autour d'un déjeuner dans sa "Principauté". Il m'avait consacré tout ce temps pour parler de son action, de ses projets et de la situation de l'ensemble de notre bassin de population. Sa personnalité hors normes, parfois si difficile à cerner, recelait une vraie richesse humaine.

 

Il a métamorphosé Amnéville qui, de vieille cité industrielle en déclin, est devenue une commune touristique de tout premier ordre. Il a beaucoup fait pour les Amnévillois qu'il considérait tous comme ses enfants. Son oeuvre marquera très longtemps les esprits.

 

A son épouse, à sa famille et à tous ses proches, je présente mes condoléances les plus attristées. Nous pensons tous bien à vous, Docteur.

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La présomption d'innocence et la pondération valent pour les uns, pas pour les autres !

Publié le par Julien Freyburger

Après la décision de la commission des requêtes de la Cour de Justice de la République au sujet de "l'arbitrage Tapie", on pouvait s'attendre à un changement d'attitude de la part de responsables socialistes si prompts, ces derniers temps, à inciter à la modération dans le cadre d'une procédure judiciaire. Il est vrai que le précécesseur de Christine Lagarde à la direction générale du FMI est toujours un membre éminent de ce parti.

 

Il n'y a rien de pire que les condamnations politiques avant même qu'un jugement ait eu lieu. Pourtant, que n'avions-nous entendu de la part d'importants dirigeants du PS au sujet de personnalités de droite simplement soupçonnées d'un délit pour lequel la Justice ne s'était pas encore prononcée...

 

La survenance de "l'affaire DSK" a fortement interpellé l'opinion publique, à la mesure de ce que les faits présumés représentaient tant sur le plan humain et juridique que sur celui des symboles : un puissant dirigeant fortuné d'un côté, une modeste femme de chambre issue de l'immigration de l'autre. A moins que ma mémoire récente me trahisse, il me semble que la majorité s'est dans l'ensemble très bien comportée en ne condamnant pas publiquement un homme avant même que l'affaire soit évoquée devant les tribunaux américains. Les donneurs de leçons habituels étaient pris à leur propre jeu puisque l'UMP n'a en rien cherché à exploiter cette affaire, tout en rappelant que la réciproque n'avait pas toujours été de mise, bien au contraire.

 

Une certaine dignité semblait avoir trouvé sa place dans les discours. Changement de moeurs politiques ou bien simple posture de la part d'un parti socialiste pris dans la tourmente ? A en juger par certaines déclarations aussi prématurées qu'infondées, l'accalmie aura été de courte durée...

 

Autant on ne peut que se réjouir de la lumière qui sera faite au sujet de l'arbitrage en cause aujourd'hui - circonstances qui permettront à Christine Lagarde, j'en ai la conviction, de faire la preuve de sa bonne foi - autant il m'apparaît indispensable que l'opposition fasse montre de modération et ne procède pas à une application à géométrie variable de la présomption d'innocence. C'est bien le moins que l'on peut attendre d'elle.

Publié dans En France et Ailleurs

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Etats vulnérables

Publié le par Julien Freyburger

Depuis l'émergence de l'Etat moderne, facteur d'organisation et de stabilité de la société, qu'elle soit nationale ou internationale, on avait peu à peu oublié que ce dernier pouvait être un colosse aux pieds d'argile.

 

La crise financière que nous traversons a servi de révélateur : oui, tout comme une entreprise, un Etat peut être menacé de faillite. L'exemple grec n'en est qu'un parmi d'autres. La volonté politique et la solidarité européenne ont permis, sous l'impulsion notamment du Président Nicolas Sarkozy, de pallier l'urgence de la situation. L'effort consenti est historique. Il permet d'éviter un effet d'entraînement qui aurait eu des conséquences insondables pour les autres pays et leurs populations.

 

La tragédie norvégienne est un autre exemple, certes très différent, de la dangerosité de notre époque. Après l'explosion qui a endommagé le bâtiment abritant les services du Premier ministre et, surtout, ensanglanté le centre d'Oslo, c'est l'université d'été des jeunes du Parti travailliste qui a été le théâtre d'une épouvantable horreur. Je pense à tous ces jeunes, venus des quatre coins du pays au nom de leurs idées, dans un climat festif, qui ont été les proies de ce monstre froid. Je n'ai cessé de penser à eux et à leurs proches depuis la diffusion des premières informations sur cette tragédie. L'idéologie extrémiste poussée à son paroxysme et l'état mental du prédateur sont à la source de cette effroyable tuerie qui nous plonge tous dans le deuil.

 

On le constate : le temps n'est ni à la faiblesse ni à la naïveté, même découlant d'une adhésion collective forte à l'Etat de Droit, la démocratie et le progrès. Les décideurs publics comme les citoyens ont le devoir, quasiment l'obligation, d'être vigilants, quelles que soient les circonstances.

 

C'est justement d'un gouvernement conscient de ses responsabilités et en éveil permanent dont nous avons besoin pour protéger notre société démocratique, l'ensemble de ses membres et l'héritage des Lumières dont nous sommes collectivement les dépositaires.

Publié dans En France et Ailleurs

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