Quelques jours de vacances pour lire, réfléchir, bouger, "s'aérer"... avant une rentrée qui s'annonce intense !

A ceux qui ont la possibilité de partir, en France ou ailleurs, et à ceux qui ne peuvent le faire, je souhaite un bel été.

Dans une période complexe, il nous faut préparer la suite : sortir de la crise, poursuivre les réformes dont notre pays a tant besoin pour s'adapter à un monde qui ne nous attend pas pour évoluer, construire l'avenir des jeunes générations qui ne devront pas assumer les erreurs et les manquements dus à ce que nous n'aurions pas fait.

Je forme aussi le voeu de voir l'opposition socialiste sortir de la critique systématique, faute d'idées précises et claires sur les attentes de la France et des Français. Quel spectacle navrant que de voir certains parlementaires consacrer toute leur énergie à jeter la suspicion sur d'autres élus et responsables ! Il faudrait leur rappeler que, fort heureusement, la séparation des pouvoirs permet d'éviter aux députés de se prendre pour des procureurs et, à l'inverse, à l'autorité judiciaire de s'immiscer dans l'action politique...

Car l'essentiel n'est pas là ! Il réside dans la mise en oeuvre du projet de gouvernement approuvé par les Français en 2007, l'époque où la candidate Royal, abstraction faite de son allure sympathique, tenait des propos de comptoir devant les caméras du débat de l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle. Ces moments ne sont pas si éloignés.

Au milieu de l'incertitude ambiante, une chose est certaine : il nous faut retrouver confiance en nous. Ce 14 juillet, jour de la Fête Nationale, me semble le bon moment pour croire en la France, plus et mieux que nous ne l'avons fait jusqu'à présent. Il est surprenant de constater que les autres nations ont un regard bien plus positif sur notre pays que nous-mêmes ! Cherchez l'erreur...

A l'issue de ces quelques réflexions éparses, je vous souhaite de bonnes vacances et vous dis à bientôt.

L'ambiance délétère qui règne aujourd'hui dans la sphère médiatique et politique ne m'incite pas à ajouter au flot d'informations en tous genres diffusées sur les ondes, dans les journaux ou sur le net, des éléments que je ne possède pas.

A défaut de pouvoir se forger une opinion solide, fondée sur des faits avérés (ou pas), chacun a un ressenti, une impression ou un vague sentiment sur les accusations plus ou moins sérieuses relayées normalement par les médias.

Pour ma part, je pense que le propos tenu hier à l'Assemblée Nationale par le Garde des Sceaux, Michèle Alliot-Marie, est frappé au coin du bon sens et de la justice : "l'innocence se présume, la culpabilité se prouve". Laissons donc l'autorité judiciaire accomplir sa tâche, à l'opposite de l'attitude du parti socialiste qui, en plus d'avoir la mémoire bien courte, tire abusivement profit de la situation sans jamais revêtir les habits d'une opposition constructive, notamment sur la question des retraites à chaque fois éludée par les gouvernants de gauche.

Au milieu de ce concert incessant de protestations et de dénonciations jamais éloignées de la calomnie pure, une question mérite à mon sens d'être posée. Il ne s'agit pas uniquement de sémantique mais d'un état d'esprit assez largement partagé.

Je note ainsi que lorsqu'une industrielle fortunée apporte une contribution financière à l'UMP, on parle de liens dangereux entre les grandes fortunes et la majorité. En revanche, quand Pierre Bergé verse des centaines de milliers d'euros à Désirs d'Avenir, l'association (et non le parti politique, ce qui permet de bien plus grandes largesses) de Ségolène Royal, on utilise le terme de "mécénat".

L'ancienne candidate socialiste à l'élection présidentielle est bel et bien une artiste... méconnue dans cette catégorie. En tous les cas, une artiste qui ne s'ignore pas.