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Une simple mise au point

Publié le par Julien Freyburger

M. TERRIER vole au secours de Mme FILIPPETTI dont je mettais en exergue l’inconstance politique. Entre camarades socialistes, je peux le comprendre. De même que je reconnais à M. TERRIER la qualité de ne pas être rancunier à l’égard de Mme FILIPPETTI que le PS juge plus qualifiée pour se présenter aux législatives sur la 1ère circonscription.

 

La députée socialiste a beaucoup voyagé politiquement, entre Paris, Lyon, le Pays-Haut meurthe-et-mosellan et maintenant la Moselle. Pour contrer ce constat, M. TERRIER rappelle que j’ai été élu à Marly avant de m’établir à Maizières-lès-Metz…

 

OUI, j’ai été élu le surlendemain de mes 18 ans à Marly, ville où résident mes parents ! Par ce fait, j’ai été le plus jeune conseiller municipal de France en 1995. J’ai éprouvé beaucoup de plaisir et de fierté à travers ce mandat municipal pour lequel je me suis énormément investi (conseil municipal des enfants, activités à destination des jeunes, rédaction d’un magazine pour les 15-25 ans, etc). J’ai aussi beaucoup appris aux côtés de Gilbert JANSEM, maire honoraire de Marly et ancien 1er vice-président du Conseil Général de la Moselle, personnalité que j’estime et que je respecte profondément.

 

OUI, j’ai décidé de reprendre mes études à la fin du mandat. Elles avaient quelque peu souffert de mon investissement municipal et politique sans limite ! J’avais compris que pour affronter des adversaires politiques tel que M. TERRIER, qui n’ont aucune grandeur d’âme à l’égard des plus jeunes, il fallait que je sois mieux armé pour m’engager en politique.

 

OUI, après mes études de Droit, et fort d’une expérience professionnelle déjà riche, j’ai, comme l’affirme M. TERRIER, « jeté mon dévolu sur Maizières-lès-Metz ». C’est un choix personnel, c’est un choix réfléchi, c’est un choix qui résulte de nombreux appels d’amis maizièrois, désespérés par la façon d’agir de la municipalité en place.

 

Maizières n’a rien d’un choix purement politique. C’est un choix de vie et de cœur dont il est inutile de rappeler que certains n’en ont pas le monopole.

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"Pour l'indispensable industrie, une métallurgie forte !"

Publié le par Julien Freyburger

Ce titre est celui d'un article publié récemment dans le journal Les Echos, écrit par Serge Graffard et Jean-Louis Montagut. Ces deux experts sont membres du GrasiF, groupe de réflexion sur les questions sidérurgiques rassemblant des représentants du monde industriel, universitaire et des partenaires sociaux.

 

Etant en relation avec le GrasiF, j'ai la possibilité de suivre ses travaux qui consistent à promouvoir un pan essentiel de notre industrie, la métallurgie, à travers une réflexion associant parlementaires et élus locaux et la formulation de propositions concrètes. Il va sans dire que la Moselle et la Lorraine sont particulièrement concernées.

 

Les questions industrielles doivent être au centre de notre réflexion stratégique car une puissance économique comme la France ne peut pas, ne doit pas laisser de côté l'industrie, facteur de croissance et gisement d'emplois.

 

Je vous propose de découvrir la contribution du GrasiF publiée dans la presse économique.

 

Les Etats Généraux de l’industrie ont confirmé un constat sans équivoque, depuis 2000 l’industrie a perdu plus de 900 000 emplois directs ou indirects. 16% de la valeur ajoutée française provient de l’industrie, contre 30% en Allemagne. Notre industrie n’est pas assez innovante et investit trop peu.

 

Ces Etats Généraux ont laissé entrevoir une réelle dynamique, une forte volonté collective a émergé rappelant l’impérieuse nécessité de redonner une véritable ambition industrielle pour notre Pays. Le 4 mars 2010, à Marignane, le Président de la République a annoncé un plan d’actions avec un objectif ambitieux : augmenter la production industrielle d’au moins 25% d’ici à 2015.

 

Nous souscrivons à cet engagement, avec l’espoir que des actions concrètes suivront les déclarations d’intention.

 

En mai dernier dans ce journal, Pierre Gattaz a plaidé pour ‘‘l’indispensable industrie’’ ; nous souscrivons également à son constat et à ses prospectives, mais nous voulons par ailleurs attirer l’attention sur les fondamentaux, sur un secteur essentiel trop souvent ignoré voire décrié : la métallurgie…

Cette filière amont est en effet : clef de succès pour des domaines capitaux tels que les transports (automobile, ferroviaire, aéronautique..), l’énergie (nucléaire, énergie durable..), la construction navale, l’armement, le bâtiment…

Indispensable pour dynamiser ces mêmes filières, préserver nos compétences, notre savoir-faire. Nécessaire pour renforcer la recherche, les innovations sans oublier la formation…

 

Pour la métallurgie, le défi est clairement identifié. Contrairement à ce qui existe dans les Pays voisins de l’Union Européenne, les partenariats stratégiques public/privé sont très peu présents pour son développement.

 

Parallèlement, la situation de la recherche et de la formation dans ce secteur est préoccupante comme l’indique le rapport récent de l’Académie des sciences et de l’Académie des technologies. La métallurgie avancée est un atout, son absence pourrait-être un obstacle majeur au développement industriel !

Dans son ensemble, force est de constater, une absence de stratégie nationale qui handicape lourdement notre économie.

 

L’objectif est de préparer efficacement l’avenir, comme le souligne Pierre Gattaz : ‘‘ l’heure n’est plus à la bataille d’égo ou de pouvoir. Il est temps d’avancer de manière coordonnée et forte. Oublions nos gauloiseries, chassons en meute ! ’’

 

Il faut que la dynamique actuelle se traduise pour cette industrie aussi, par une feuille de route précise avec des objectifs suffisamment ambitieux, assortis d’étapes de réalisations clairement identifiées.

 

En 2008, préoccupé par l’avenir de ce secteur, nous avons constitué un Groupe de réflexions nommé GrasiF, composé de spécialistes issus du monde industriel et universitaire, de partenaires sociaux, avec pour objectif de tenter de limiter le lent et pernicieux effeuillage de cette discipline en France, et de définir des scénarios alternatifs, originaux et courageux pour une métallurgie forte et durable pour notre Pays et pour l’Europe.

 

Dans le cadre de ces Etats Généraux, les experts du GrasiF ont apporté leur contribution au Groupe de Travail sur les biens intermédiaires avec trois lignes directrices de proposition. Aujourd’hui, le GrasiF appelle à une mobilisation courageuse des Responsables publics et privés dans le but de reconfigurer la métallurgie française, plus conforme à sa vocation et à sa véritable place en Europe.

 

Le dire c’est bien, le fer c’est encore mieux !

 

Serge Graffard / Jean-Louis Montagut

 

© GrasiF : sept. 2010.

Publié dans En France et Ailleurs

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Communiqué suite à la candidature d'Aurélie Filippetti à Metz 1

Publié le par Julien Freyburger

C’est avec plaisir que j’apprends la candidature d’Aurélie FILIPPETTI dans la 1ère circonscription de la Moselle (Metz 1). Contrairement aux élections législatives précédentes, l’ancienne porte-parole des Verts annonce la couleur en prenant un peu d’avance. C’est un progrès notable par rapport à 2007 où sa venue était initialement prévue en Meurthe-et-Moselle quelques semaines seulement avant le scrutin, alors même qu’elle était encore élue dans le 5ème arrondissement de Paris.

 

Madame FILIPPETTI prend aussi position dans la perspective des cantonales de mars prochain en distribuant des bons points à Messieurs TERRIER et FOURNIER, respectivement maires de Maizières-lès-Metz et Rombas. C’est justement dans la ville de Rombas qu’Aurélie FILIPPETTI était candidate aux municipales (en 2008), mais sur la principale liste d’opposition au maire sortant… Lionel FOURNIER ! Un bel exemple de constance en politique.

 

Il n’est pas inutile de rappeler que la future candidate PS dans la 1ère circonscription est encore députée de la 8ème circonscription. Ses électeurs seraient heureux qu’elle s’en souvienne aussi, même si cette circonscription disparaîtra effectivement en 2012, non pas suite à un « tripatouillage » mais parce qu’elle est tout simplement formée de 4 cantons issus de 4 arrondissements différents. Comme les prises de position de son actuelle députée, la cohérence de la 8ème circonscription faisait un peu défaut.

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