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Solidarité et responsabilité

Publié le par Julien Freyburger

Nous ne sommes pas épargnés par les événements en ce moment... Pardon (ici, il me paraît opportun de s'excuser...) d'user de cet euphémisme à un moment où la grippe mexicaine vient s'ajouter à la tempête économique que nous traversons.

A l'image des députés messins accompagnés du maire de Metz qui ont rencontré hier le directeur de cabinet du président de la République pour envisager concrètement l'avenir de la région messine, nous devons faire preuve d'un esprit de responsabilité. Quelles que soient les circonstances.

Les demandes réitérées de "Tamiflu" effectuées par certains patients sont à la fois injustifiées et irresponsables. Injustifiées parce que l'utilisation de cet anti-grippal à titre préventif ne sert à rien et peut même être un facteur aggravant. Irresponsables parce qu'une bonne réponse à cette épidémie ne se conçoit que collectivement en faisant fi des égoïsmes de tous bords. Il ne serait pas acceptable que puissent se manifester des différences de traitement à raison de ses connaissances ou de ses moyens financiers.

D'où l'impérieuse nécessité de se montrer réellement solidaires et d'agir dans le cadre d'une démarche partagée, d'autant que les décideurs publics ont pris toute la mesure du problème qui se pose à nous.

De là découle aussi l'indispensable réprobation et condamnation des marchands de poudre de perlimpinpin qui jouent avec les peurs de nos contemporains en proposant des produits dépourvus de propriétés thérapeutiques au moyen d'une publicité éhontée et mensongère.

La solidarité ne doit pas être un vain mot et une posture circonstancielle. Elle doit innerver notre réflexion et notre action. Faute de quoi nous n'en sortirions pas grandis.


Il n'est de vraie réponse que collective, dans le respect des principes de la République.

Publié dans En France et Ailleurs

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"Gagnons la Lorraine", pour que la Lorraine soit à nouveau gagnante !

Publié le par Julien Freyburger

Depuis quelques semaines, l'UMP et les mouvements qui lui sont associés ont choisi leur chef de file pour les élections régionales. Laurent Hénart, député de Meurthe-et-Moselle et ancien secrétaire d'Etat à l'insertion professionnelle des jeunes, a été désigné dans cette fonction à l'issue d'une mobilisation tout à fait probante des adhérents mosellans, meurthe-et-mosellans, vosgiens et meusiens.

Mobilisation concluante au regard de la distance restant à parcourir jusqu'au mois de mars 2010 mais aussi de l'absence de suspense à ce stade, un seul candidat entrant en lice.

C'est dire l'attente suscitée par cette échéance, à tous égards fondamentale pour notre région ! Et il faudra une volonté et une énergie sans faille ainsi qu'un véritable esprit de rassemblement, de renouvellement et d'ouverture pour permettre à la Lorraine d'être à nouveau
gagnante.

Il faut bien avouer que depuis cinq années l'abbaye Saint-Clément, siège du Conseil régional, a été muée en gigantesque boîte de communication. L'exécutif régional a fait preuve d'un réel talent et d'une inventivité sans pareil dans ce domaine en exploitant tous les supports possibles (Internet, télévision, radio, presse écrite, stands, caravanes, conférences en tous genres, tee-shirts, fêtes... et cette liste est loin d'être exhaustive).

Je me réjouis de ces initiatives en pensant aux différentes professions sollicitées pour mener à bien cette vaste entreprise de communication. La Région Lorraine a ainsi encouragé et soutenu une partie, même modeste, de l'économie régionale en mobilisant des sommes importantes dans le but de communiquer efficacement. Objectif atteint sans conteste.

Je suis en revanche beaucoup plus sceptique quand il s'agit d'évaluer les politiques menées par la majorité sortante dans les grands domaines d'intervention régionaux. Le pilotage à vue du commandant Masseret et de son équipage nous conduit à tirer une conclusion pour le moins inquiétante : voilà un quinquennat que l'on pilote un Airbus à la manière d'un avion de tourisme... 

Dès lors s'impose une évidence : pour tirer une banderole publicitaire, la puissance de l'appareil et l'expérience du personnel de bord importent peu !
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Rachida Dati se prend au jeu

Publié le par Julien Freyburger

Quel déferlement de critiques à l'encontre de Rachida Dati qui participait l'autre soir à une réunion des Jeunes Populaires ! Ces derniers avaient organisé une manifestation mêlant sérieux et amusement avec, en guise de cerise sur le gâteau, une parodie du célèbre jeu télévisé Qui veut gagner des millions ?

Les réponses pour le moins approximatives de Rachida Dati s'inscrivaient bel et bien dans cet esprit et il ne faut dès lors pas s'étonner que "l'avis du public" ait été sollicité de même qu'il ait été fait "appel à un ami". Ne manquait plus que le "50/50" et le tour était joué !

Plutôt que de relativiser cet épisode et de le replacer dans un contexte de détente et de convivialité, certains esprits chagrins ont tout naturellement exprimé leur gêne, scandalisés qu'ils étaient par les propos tenus par le Garde des Sceaux qui, a-t-on pu lire ou entendre çà et là, est "ministre 24 heures sur 24", "dilettante" ou "manifestement en disgrâce"... Un quotidien national, Libération, a même cru bon devoir faire sa "
une" sur le sujet, quitte à verser dans l'approximation la plus grande en extirpant les propos controversés sans tenir compte du ton bon enfant de la soirée. Comme le dirait un ami, "il faut bien vendre du papier" et, pour ce faire, mettre momentanément de côté les règles essentielles de ce beau métier qu'est le journalisme.

Avis aux membres du gouvernement, mais aussi aux parlementaires et autres décideurs publics : à partir d'aujourd'hui, interdiction vous est faite de rire ou même de sourire sous peine d'être accusés de tous les maux ! Tenez-vous le pour dit ! Silence dans les rangs car votre statut d'élu vous a fait passer de l'autre côté, entendez par là un monde aseptisé et dépourvu d'humanité.

Et honte à ceux qui, à l'instar de Rachida Dati, pourraient faire montre de faiblesse en sortant de leur rôle de composition, ainsi qu'en témoigne
Le Figaro qui retrace l'ensemble des événements à l'origine de l'émoi des prétendus beaux esprits affligés par tant de légèreté.

N'en déplaise à ces derniers : je préfère l'humour, même incertain, à ces réactions de pisse-vinaigre qui n'ont de sérieux et de réfléchi que l'apparence. Et si ce court propos ne leur plaisait pas, j'utiliserais moi aussi un joker.

Publié dans En France et Ailleurs

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