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en moselle et en lorraine

Les " jeunes pousses " selon Philippe Leroy

Publié le par Julien Freyburger


Lu dans l'Ami Hebdo daté du 2 août 2009. Philippe Leroy, Président du Conseil général et Sénateur de la Moselle, a accordé une longue entrevue à Jean-Pierre Cour. L'occasion pour l'élu mosellan de donner son point de vue sur la préparation des prochaines échéances.

Sur la nécessité d'un renouvellement des candidats et des élus, la position de Philippe présente le grand avantage d'être à la fois claire et courageuse : " En Moselle, il faut rassembler un maximum de jeunes car la prochaine mandature à la Région sera plus courte et donc profiter de cette " période de transition " pour faire émerger des jeunes. Il faut former la nouvelle génération d'hommes et de femmes politiques " .

Venant d'un élu d'expérience qui remplit les fonctions les plus importantes en Moselle, cet engagement mérite d'être souligné et salué.

Si le jeunisme ne présente aucun intérêt et n'a d'ailleurs aucun sens, il est en revanche indispensable de favoriser un renouvellement des élus mosellans. En de nombreuses occasions, j'ai pris le parti (risqué ?) de militer en ce sens, regrettant le peu de place réservé jusqu'à présent aux jeunes qui souhaitent s'engager dans la vie publique, avec sérieux et dans la durée.

Or, il convient de se rendre à l'évidence : quand une grande formation politique comme l'UMP soutient un jeune candidat, nos concitoyens expriment la plupart du temps un soutien appuyé à la démarche entreprise. C'est une aspiration qui dépasse largement l'ambition affichée ou non des candidats potentiels.

L'occasion nous est ici donnée de ne pas reproduire le même schéma que celui de la parité en politique. Si l'objectif visé par le législateur est tout à fait louable, la méthode retenue ne peut manquer de heurter l'esprit. La manifestation de la volonté, si tant est qu'elle existe (et il est possible de la susciter), est de toute évidence préférable à l'imposition. Et c'est le chef de file d'une opposition municipale qui compte des femmes exceptionnelles qui l'affirme ! Quel bonheur de travailler avec des élues intelligentes et déterminées. Je le mesure chaque jour.

Pour autant, il faut se rendre à l'évidence et comprendre a contrario la très belle citation maintes fois utilisée, ce qui donne : là où il n'y a pas de volonté, il n'y a pas de chemin (C.Q.F.D.) ! C'est ainsi que malgré la présence en Moselle de l'une des figures de proue de la parité, la cause des femmes n'a pas progressé d'un iota dans notre département... à méditer.

Alors, engageons-nous dès aujourd'hui pour que jeunes et femmes puissent trouver leur vraie place dans la vie publique mosellane. Il s'agit d'un ingrédient important pour que le succès soit au rendez-vous.
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Il est temps que les Lorrains prennent leurs responsabilités

Publié le par Julien Freyburger

Une fois encore, les décideurs lorrains se disputent ouvertement au sujet d'infrastructures d'intérêt général. Cette situation est d'ailleurs pointée du doigt par le président du Conseil économique et social de Lorraine, Roger Cayzelle, qui parle de malédiction, d'ailleurs à juste titre.

On ne peut manquer de stigmatiser le ridicule de la situation : alors que les Lorrains ont fort à faire pour renforcer l'identité, le rôle et la place de notre Région entre Paris et Strasbourg et, plus largement, au plan européen, des responsables publics pourtant expérimentés s'empressent de polémiquer par voie de communiqués de presse et autre supports de "publi-information".

L'actualité récente nous a montré que les Mosellans se divisaient sur la localisation du futur port qui devra servir de base arrière à ceux d'Anvers et de Rotterdam, ainsi que l'a exposé le journal La Semaine, toujours dans une logique de concurrence effrénée et d'affrontement.

Dans le même registre, le public lorrain a découvert non sans surprise que le FC Metz et l'ASNL étaient tous deux candidats dans le cadre de la préparation de l'Euro 2016, a priori sans concertation préalable. Une question doit être ici posée : après avoir fait l'impasse sur la Coupe du Monde de 98, est-il bien raisonnable de présenter une dualité de candidatures sans miser sur la complémentarité entre les deux villes ?

Dans la même lignée, le dossier de la gare Lorraine TGV. Là encore, les désaccords entre Lorrains sont de nature à pénaliser notre Région. La gare d'interconnexion actuelle, située à Louvigny, fonctionne de façon satisfaisante, à un rythme quotidien de 2000 voyageurs. Plutôt que de travailler d'arrache-pied à une véritable complémentarité avec l'aéroport de Metz-Nancy-Lorraine qui n'offre pas les services que les usagers sont en droit d'attendre d'une telle plate-forme, certains décideurs remettent sur le tapis le dossier d'une nouvelle gare, située à Vandières.

Il n'est pas inutile de rappeler que 17 kilomètres seulement séparent Louvigny de Vandières...
Certes, l'argumentation selon laquelle Vandières permettrait de relier TER et TGV est tout à fait recevable. Pour autant, est-il réellement utile de dépenser 100 millions d'euros supplémentaires pour construire une nouvelle gare à un jet de pierre de l'actuelle ?

Evidemment, je n'ai pas la prétention de résoudre ces questions importantes au détour d'un paragraphe de ce blog. Je voudrais simplement former un voeu que je vous invite à relayer largement autour de vous. Plutôt que de se lancer dans de vaines polémiques qui desservent la Lorraine, envisageons ensemble les moyens à mettre en oeuvre pour la renforcer. Mettons l'accent sur la complémentarité de nos territoires et les services à apporter aux habitants qui y vivent et aux entreprises qui y sont implantées. Ne cédons pas à la facilité en allumant des mèches sans mesurer les conséquences de nos actes.

Deux rendez-vous pourraient nous permettre de progresser en ce sens : la réforme des collectivités territoriales voulue par le président de la République et le gouvernement, dans le but de simplifier l'organisation et le fonctionnement des pouvoirs locaux et de les rendre plus efficaces. On peut y ajouter le nécessaire renouvellement des femmes et des hommes lors des prochaines échéances régionales et cantonales. En la matière, force est de constater que l'on a accumulé pas mal de retard... que nos concitoyens ne nous pardonneraient plus d'accentuer.

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"Gagnons la Lorraine", pour que la Lorraine soit à nouveau gagnante !

Publié le par Julien Freyburger

Depuis quelques semaines, l'UMP et les mouvements qui lui sont associés ont choisi leur chef de file pour les élections régionales. Laurent Hénart, député de Meurthe-et-Moselle et ancien secrétaire d'Etat à l'insertion professionnelle des jeunes, a été désigné dans cette fonction à l'issue d'une mobilisation tout à fait probante des adhérents mosellans, meurthe-et-mosellans, vosgiens et meusiens.

Mobilisation concluante au regard de la distance restant à parcourir jusqu'au mois de mars 2010 mais aussi de l'absence de suspense à ce stade, un seul candidat entrant en lice.

C'est dire l'attente suscitée par cette échéance, à tous égards fondamentale pour notre région ! Et il faudra une volonté et une énergie sans faille ainsi qu'un véritable esprit de rassemblement, de renouvellement et d'ouverture pour permettre à la Lorraine d'être à nouveau
gagnante.

Il faut bien avouer que depuis cinq années l'abbaye Saint-Clément, siège du Conseil régional, a été muée en gigantesque boîte de communication. L'exécutif régional a fait preuve d'un réel talent et d'une inventivité sans pareil dans ce domaine en exploitant tous les supports possibles (Internet, télévision, radio, presse écrite, stands, caravanes, conférences en tous genres, tee-shirts, fêtes... et cette liste est loin d'être exhaustive).

Je me réjouis de ces initiatives en pensant aux différentes professions sollicitées pour mener à bien cette vaste entreprise de communication. La Région Lorraine a ainsi encouragé et soutenu une partie, même modeste, de l'économie régionale en mobilisant des sommes importantes dans le but de communiquer efficacement. Objectif atteint sans conteste.

Je suis en revanche beaucoup plus sceptique quand il s'agit d'évaluer les politiques menées par la majorité sortante dans les grands domaines d'intervention régionaux. Le pilotage à vue du commandant Masseret et de son équipage nous conduit à tirer une conclusion pour le moins inquiétante : voilà un quinquennat que l'on pilote un Airbus à la manière d'un avion de tourisme... 

Dès lors s'impose une évidence : pour tirer une banderole publicitaire, la puissance de l'appareil et l'expérience du personnel de bord importent peu !
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