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autour de metz

Editorial communautaire de juin 2018

Publié le par Julien Freyburger

C’est le premier éditorial du journal communautaire que j’ai l’honneur de rédiger comme président de Rives de Moselle. Depuis le 1er mars, en effet, date à laquelle le Conseil communautaire m’a témoigné sa confiance, j’assume cette responsabilité à la suite de Jean-Claude Mahler, maire de Hagondange.

Il ne s’agit pas d’une surprise puisque nous avions envisagé collectivement cette évolution dès le début du mandat. Il s’agit d’un passage de témoin préparé dans la sérénité malgré les nombreux sujets en cours ou en projet qui relèvent de l’exercice des compétences intercommunales et de la volonté politique des élus du territoire, relayés et appuyés par les services administratifs et techniques de Rives de Moselle. Je voudrais d’ailleurs remercier chaleureusement mon prédécesseur pour l’ensemble des tâches accomplies en tant que président, les nombreux sujets initiés et l’ambition portée au service de nos communes et de l’ensemble des personnes qui y vivent et y travaillent.

Il ne faut pas perdre de vue l’essentiel : le territoire de Rives de Moselle, fruit de la fusion des anciennes communautés de communes de Maizières-lès-Metz et du Sillon mosellan il y a à peine quatre ans, est idéalement situé et particulièrement bien desservi, et bénéficie en outre d’un dynamisme économique exceptionnel au cœur d’un bassin de population très important qui s’étend du sud de Metz jusqu’au Luxembourg. Bien plus qu’un pôle d’attraction local, nous sommes au centre d’une dynamique transfrontalière, à la croisée des grands axes de communication européens. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si nous sommes traversés de part en part par la Voie romaine !

Au milieu de nombre de sujets importants, j’identifie trois priorités pour Rives de Moselle :

  • conforter notre identité propre tout en travaillant avec l’ensemble de nos partenaires naturels, qu’il s’agisse d’acteurs publics ou privés, de nos voisins métropolitains, de la vallée de l’Orne ou du nord mosellan ;
  • consolider notre sentiment d’appartenance en faisant de la grande diversité des vingt communes membres un atout au service des habitants, qu’ils aient choisi de demeurer dans l’un des villages de la rive gauche ou de la rive droite, ou d’habiter dans l’une des villes qui forment l’épine dorsale de notre territoire ;
  • mener à bien les projets initiés par la Communauté de Communes, parmi lesquels les crèches communautaires, le déploiement de la fibre, l’aménagement du centre aquatique et le réaménagement de la piscine « Plein Soleil », le développement des voies vertes ou la gestion de l’eau dans son acception la plus large, mais aussi des projets structurants d’intérêt général qui nécessitent une participation ou un concours de la Communauté de Communes. Il faut naturellement ajouter les initiatives prises en matière de logement – elles sont particulièrement riches –, à destination des seniors, des services de proximité, de l’environnement et de la propreté comme du traitement des déchets (la liste étant loin d’être exhaustive !).

Vous le constatez comme moi, les sujets ne manquent pas. A nous tous de nous approprier ces thématiques, de participer à la discussion publique et de faire progresser la collectivité, dans le respect de chaque citoyen et de chacune de nos communes.

« L’union fait la force », Rives de Moselle mérite bien que l’on conjugue nos efforts et nos moyens au bénéfice du plus grand nombre.

Publié dans Autour de Metz

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Editorial municipal d'avril 2018

Publié le par Julien Freyburger

« Souffler le chaud et le froid », c'est ce que fait l'actualité, y compris météorologique, en ce moment. Cela se manifeste à grande échelle comme plus près de chez nous.

 

Par exemple, la croissance économique reprend de la vigueur mais le pouvoir d'achat ne suit pas forcément le même mouvement…

 

Dans un autre registre, on transfère toujours plus de charges aux collectivités territoriales mais les moyens ne suivent pas ou si peu : aux maires de « se débrouiller », quitte à les contraindre à prendre des mesures impopulaires.

 

Dans notre ville, les perspectives de développement et d'amélioration sont enthousiasmantes mais de mauvaises nouvelles assombrissent quelque peu un tableau très positif.

 

En travaillant beaucoup et en multipliant les partenariats, nous sommes parvenus à initier et mettre en œuvre de beaux projets, en épargnant au maximum les finances communales : aménagements dans les quartiers, réhabilitation de bâtiments municipaux, passerelle pour piétons et cyclistes à côté du Pont Demange, nouvelle gendarmerie, réaménagement de la piscine, réhabilitation et construction de logements, lancement du projet « Cœur de Ville » et arrivée de nouveaux services pour les Maizièrois...

 

A côté de ces sujets particulièrement motivants, nous subissons de plein fouet les conséquences de décisions (ou d'absence de décisions) nationales ou locales passées.

 

Ainsi, avec 19,5 millions d'euros de dotations intercommunales et de l'Etat en moins au cours de ce mandat municipal par comparaison avec le mandat précédent (2008-2014), nous sommes la Ville qui a réalisé le plus d'efforts en termes d'économies de fonctionnement parmi toutes les communes mosellanes de la même strate ; cette année, nous économisons 1 million d'euros de plus dans le cadre des activités courantes de la commune ! C'est considérable.

 

Je rends hommage à tous ceux qui concourent à ces résultats synonymes d'une gestion rigoureuse des deniers municipaux.

 

Comme si tout cela ne suffisait pas, nous avons malheureusement dû constater que le patrimoine municipal, composé de 42 bâtiments publics, se trouvait dans un état très préoccupant.

 

Cette situation n'est pas, en tant que telle, une surprise : bien avant que vous nous accordiez votre confiance, nous avions à de nombreuses reprises dénoncé l'absence totale d'investissement dans le patrimoine municipal, alors même que la Ville bénéficiait à ce moment-là de rentrées d'argent plus que généreuses...

 

La surprise vient de l'ampleur du phénomène, plus ou moins constatable par tous : la fermeture de l'auditorium du Tram, dont les plafonds et certains murs sont gorgés d'eau, pénalise les associations et élèves du conservatoire.

 

Dans d’autres registres, l'état des réseaux d'eau et l'absence d'isolation des écoles et gymnases ne sont connus que de quelques-uns, tout comme l’état de certains bâtiments municipaux n’est perceptible que par des employés de la Ville.

 

L'état déplorable du complexe sportif Camille Mathieu est constaté par les usagers réguliers alors que certaines voiries, non refaites depuis des décennies, sont empruntées par tous... et ce ne sont que quelques exemples parmi une liste « longue comme le bras » !

 

Deux évènements récents m'ont particulièrement marqué.

 

Tout d'abord quand une personne rencontrée au cours d'un « goûter des séniors » m'a affirmé qu'elle « m'en voulait » parce que « j'avais éteint l'éclairage du parking du Tram ». Je lui ai répondu que je n'avais pas rétabli l'éclairage des rues dans la ville pour plonger les abords du Tram dans le noir... mais que, malheureusement, tous les lampadaires posés il y a quelques années étaient définitivement perdus : ils étaient prévus pour des espaces intérieurs. Il est miraculeux qu'ils aient duré quelques années à l'extérieur. Tout a été remplacé et le surcoût important est une fois encore assumé par le budget municipal c'est-à-dire le budget de tous les Maizièrois.

 

L'autre événement aurait pu avoir des conséquences très graves : le plafond de la salle de réception de la médiathèque s'est effondré à l'endroit précis où des enfants, à qui je remettais un diplôme quelques jours plus tard, devaient partager un goûter...

 

Pardonnez-moi de vous confier toutes ces préoccupations mais nous avons aujourd'hui l'obligation de tout assumer avec beaucoup moins de moyens et, en plus, nous nous voyons administrer des « leçons de gestion » de l'ancienne majorité (actuelle opposition) qui ne s'est préoccupée en rien d'entretenir la « maison Maizières ».

 

Un dernier élément, pour illustrer cette affirmation : ces mêmes élus n'ont pas jugé utile de contracter une assurance dommages-ouvrage pour le complexe du Tram qui, bien qu'ayant coûté la modique somme de près de 10 millions d'euros, vieillit prématurément et coûte pour son seul fonctionnement annuel plus de 200 000 euros.

 

Malgré tout cela, avec votre soutien constant et votre sympathie régulièrement manifestée, je conserve un moral à toute épreuve et suis déterminé à me battre pour notre belle ville qui mérite plus que jamais que l'on prenne soin d'elle.

Publié dans Autour de Metz

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Editorial municipal d'octobre 2017

Publié le par Julien Freyburger

Alors que le monde évolue à la vitesse de la lumière, on a parfois l’impression de perdre des repères pourtant essentiels qui contribuent à structurer notre société et les rapports humains.

A mon sens, ce n’est pas parce que beaucoup de choses changent – certains vont même jusqu’à parler de « monde ancien » et de « monde nouveau » ! – qu’il faut pour autant tout accepter, tout avaliser, bref, se soumettre à toutes les modes sans exercer son libre arbitre.

Il en est ainsi du respect. Pour autrui, pour soi-même, pour le bien public et les biens privés mais aussi pour certaines valeurs et règles intemporelles.

Les exemples de manque voire d’absence de respect sont trop nombreux : espaces verts à peine entretenus et déjà dégradés par des promeneurs peu scrupuleux qui passent à travers ou par des propriétaires de chiens qui ne se donnent pas la peine de ramasser les « souvenirs » laissés par leurs animaux de compagnie… Je pourrais y ajouter les trottoirs, les parcs et même les cimetières ! Quand on n’a pas de respect pour les morts, on n’est pas digne de considération.

Autre illustration : l’irrespect voire un comportement déplacé à l’égard de ses contemporains. C’est le cas d’usagers – heureusement numériquement très minoritaires – qui n’hésitent pas à agresser verbalement des agents municipaux alors même qu’ils n’ont pas respecté des règles pourtant simples (délais d’inscription, petites formalités qu’eux-seuls peuvent remplir…), mauvaise foi affichée plutôt que des excuses ou un minimum de correction.

Souvent, ce sont des agents féminins qui sont la cible de ces comportements blâmables. Je l’affirme avec force : je ne tolère pas le moindre propos déplacé à l’égard de femmes – parce qu’il s’agit de femmes – et qu’en face d’elles il y a des hommes qui sont beaucoup moins arrogants quand ils ont face à eux d’autres hommes. C’est sans appel. Le sujet est valable également pour les agents masculins mais les abus sont a priori moins fréquents.

Le respect concerne aussi les engagements pris, notamment au niveau de l’Etat. Or, on constate que la disette budgétaire infligée aux communes risque, au rythme où vont les choses, de se transformer en famine financière, obligeant à réduire considérablement la voilure des services publics proposés. Pour les élus locaux, c’est la « quadrature du cercle » ! C’est tout particulièrement la raison de mon investissement croissant au sein des associations de maires et d’élus pour défendre la Commune, à la fois l’institution qu’elle représente et aussi la vie de la Cité qui apporte tant à notre pays et à ses citoyens.

Il faut toujours se battre et j’y suis prêt. A force de travail et de ténacité, on se donne des chances de parvenir à ses fins, comme c’est le cas pour la nouvelle infrastructure de gendarmerie maizièroise, plus grande brigade de la Moselle, et comme cela sera le cas pour d’autres sujets dont on reparlera ensemble, toujours avec plaisir.

Publié dans Autour de Metz

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