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autour de metz

Augmentation de la taxe d’habitation : Maizières-lès-Metz refuse la double peine fiscale !

Publié le par Julien Freyburger

Bercy vient de dresser, de manière très élégante, la liste des 55 communes de plus de 10 000 habitants ayant décidé d’augmenter leur Taxe d’Habitation. La Ville de Maizières-lès-Metz y décroche la palme d’or. Et elle l’assume car elle refuse de subir une double peine fiscale !

 

En raison de notre politique de modération fiscale et de notre faible endettement, nous sommes aujourd’hui sous-dotés et nous serons sous-compensés demain.

 

La Ville de Maizières-lès-Metz a réalisé des économies conséquentes. Ainsi, depuis 2014, nos dépenses courantes ont baissé de 20 % et les effectifs du personnel municipal de 17 % sans aucune fermeture de service public.

 

Nous subissons un lourd désengagement de l’État. Depuis 2014, la principale dotation de l’État accordée aux Communes (DGF) a baissé de 63 %, dont 11 % en 2018 contrairement à l’engagement de stabilité pris par le Président de la République. Les charges décidées par l’État ont, quant à elles, connu une hausse de 12 % de notre budget de fonctionnement annuel (FPIC, augmentation du point d’indice, nouvelles compétences et nouvelles normes…).

 

Maizières-lès-Metz a de très (trop) bons indicateurs financiers. Malgré la hausse de la TH décidée cette année, nous restons 5 % en dessous des communes de la même taille et avec le choix de maintenir l’abattement général à la base à son niveau maximum, c’est à dire 15 %. Maizières-lès-Metz est également très faiblement endettée : 52 % en dessous des communes comparables.

 

Pour le Gouvernement, la Ville est sous-dotée car elle est sous-fiscalisée et sous-endettée ! Une prime est ainsi donnée à la fiscalité et à l’endettement.

 

Quid de la compensation en 2021 quand la TH sera supprimée ? Sans une augmentation de sa fiscalité, la Ville de Maizières-lès-Metz, sous-dotée aujourd’hui, prendrait le risque d’être sous-compensée demain.

 

Le Gouvernement, incapable de rééquilibrer son budget et « seul responsable du déficit actuel de la sphère publique française » (extrait du Projet de Loi de Finances 2018), coupe l’herbe sous le pied des collectivités locales qui doivent tout assumer à sa place !

 

Publié dans Autour de Metz

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Editorial municipal d'octobre 2018

Publié le par Julien Freyburger

S’engager au service de la collectivité nécessite de l’enthousiasme, de l’abnégation et de la générosité. J’espère que je n’en manque pas. En tous les cas, le contact avec les habitants de notre Ville, les associations, les commerçants et tous les acteurs de terrain est une source renouvelée de joie pour moi.

Il faut aussi que l’engagement public ait « du sens » : avoir une stratégie d’ensemble, savoir mobiliser les compétences et être doté d’une force de travail, avec l’intérêt public à l’esprit en permanence.

Les résultats obtenus ces derniers temps témoignent – j’ai la faiblesse de le croire – d’une expérience et de connaissances mises au profit du plus grand nombre. Ainsi, nous venons de poser la première pierre d’une caserne de gendarmerie flambant neuve qui sera achevée dans un an, sans que les finances communales ne soient mises à contribution. Ainsi, grâce à l’effort de chacun (citoyens, associations, services et partenaires de  la Ville), nous avons résolu l’équation budgétaire qui nous a privés de 20 millions d’euros par rapport aux moyens dont disposaient nos prédécesseurs au cours du dernier mandat… Ah ! Imaginez tout ce que nous aurions pu faire encore en plus avec tant d’argent bien utilisé…

L’annonce de l’implantation du nouvel hôpital-clinique Claude-Bernard à Maizières-lès-Metz est le fruit d’une préparation de trois années au cours desquelles j’ai défendu ce que je croyais juste et porteur pour tout notre bassin de population, de l’agglomération messine jusqu’à la vallée de l’Orne, de la vallée de la Moselle jusqu’à la Lorraine Nord. C’est un magnifique projet qui verra le jour en 2022, avec l’arrivée sur notre territoire de tous les services médicaux, d’un service d’urgences et de nombreuses activités complémentaires. 140 médecins et près de 800 personnes y travailleront.

Plus près de nous, la nouvelle passerelle qui nous permettra de franchir en toute sécurité les voies ferrées fera l’objet des travaux nécessaires en 2019 et d’une pose définitive début 2020. Plus près de nous encore, la vidéo-protection sera installée dans l’ensemble de notre Ville au cours du prochain trimestre ; nous étions prêts depuis longtemps mais avons attendu jusqu’au dernier moment un financement de l’Etat qui, malheureusement, n’a in fine pas été rendu possible du fait des mesures de restriction qui affectent les projets locaux.

Enfin (mais la liste des projets et réalisations pourrait être bien plus longue), permettez-moi d’affirmer avec force que le développement de notre Ville ne se fera pas au détriment de l’environnement et de l’opinion des Maizièrois. J’ai ainsi annoncé officiellement que le secteur de la Falouche ne verrait pas la création d’un lotissement, même si l’ancienne majorité avait déjà inscrit ce terrain en zone à urbaniser ; le terrain sera classé en « zone nature ». De la même façon, il n’y aura pas de construction d’habitations sur le terrain de football situé en haut des Ecarts ; tout au plus, un espace périscolaire y sera aménagé, ainsi qu’un terrain de sport et un verger pédagogique, à titre de propositions. Je me réjouis d’ailleurs de la mobilisation de riverains à ce sujet qui témoigne de l’attachement des Maizièrois à leur quartier, à leur commune.

Je vous invite à continuer de vous intéresser à notre Ville et souhaite ardemment que les projets futurs fassent l’objet d’un travail partagé entre le Conseil municipal et tous les citoyens maizièrois motivés par notre avenir commun à Maizières.

Publié dans Autour de Metz

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Editorial municipal de juillet 2018

Publié le par Julien Freyburger

Rarement l’intérêt porté à notre Ville aura été aussi important. Des projets très concrets, d’origine publique ou privée, se dessinent et se précisent sur notre territoire ; des projets nombreux, dont certains d’envergure.

C’est avant toute chose le fruit de ce qu’est Maizières : une ville attractive, accueillante et dynamique, idéalement située. C’est aussi (un peu…) le fruit d’un important travail et d’un investissement de ma part et de l’équipe qui m’entoure, sur le terrain et en des lieux qui comptent. Aujourd’hui, plus que jamais, il ne faut pas rester « scotché » à son bureau ou, à l’inverse, gérer la Ville à distance. Il faut être courageux et mobile, dans sa réflexion comme dans ses actes.

En ce début d’été, je peux affirmer avec force que « Maizières est sur de bons rails » :

Malgré une baisse unique dans l’Histoire des ressources de 19,5 millions d’euros (d’un mandat à l’autre), les choix effectués et les efforts demandés à tous (qui n’étaient initialement pas prévisibles dans ces proportions) nous permettent d’envisager l’avenir avec sérénité, en ayant maintenu l’ensemble des services publics municipaux tout en ayant fait passer le budget de fonctionnement annuel de 15 à 12 millions d’euros.

Malgré l’absence passée d’investissements dans notre patrimoine municipal et un état très dégradé de celui-ci, nous parviendrons à le remettre à niveau dans le cadre d’un plan qui sera présenté à l’automne, dans le prolongement des travaux déjà entrepris.

Au milieu de ces défis, l’opposition municipale – qui a été aux commandes de la Commune pendant vingt ans en jonglant avec des ressources extraordinaires – me prend pour cible en m’accusant de tous les maux, jusqu’à me caricaturer dans des publications populistes et démagogiques dignes de celles des ligues factieuses des années 30…

Cette attitude est simple voire simpliste : tout critiquer avec une grande méchanceté et, surtout, ne jamais rien proposer ; seuls les mauvais sentiments et les bas instincts sont convoqués ! Et au Conseil municipal, ces mêmes élus, enfants gâtés des temps passés, s’opposent à toutes les mesures d’économies et soutiennent toutes les dépenses possibles et imaginables… cherchez l’erreur !

Il me faut néanmoins garder sourire et joie de servir la Collectivité car le travail produit des résultats et vos encouragements en sont la meilleure illustration.

Un dernier mot, en guise d’hommage à nos sympathiques opposants qui, à défaut de produire des idées, avancent des chiffres pour le moins surprenants : le montant des hausses et ajustements de tarifs et d’imposition qu’ils calculent, s’ils étaient vrais, permettraient à notre Ville d’être l’une des plus riches de la Grande Région…

Ce n’est évidemment en rien conforme à la réalité : on peut le regretter du point de vue budgétaire mais, au contraire, s’en satisfaire du point de vue des contribuables qui, bien que largement épargnés par rapport à la moyenne des communes de la même strate de population, payent toujours « trop ».

Publié dans Autour de Metz

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