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Zap' politique sur Fréquence Woippy

Publié le par Julien Freyburger

La première radio numérique de Lorraine, Fréquence Woippy, a récemment inauguré son émission politique hebdomadaire, Zap' politique, animée par la talentueuse Mélissa Duval. Le 8 mars, j'ai eu le plaisir de répondre à ses questions. Retour sur le contenu de cette heure passée "sur le grill" !

 

 

 

 



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Et la République dans tout cela ?

Publié le par Julien Freyburger

Ce titre un peu curieux traduit un sentiment de malaise perceptible chez certains élus de l'opposition de Maizières-lès-Metz depuis quelque temps.

"Pourquoi ? " seriez-vous en droit de me demander, sachant que la vie municipale de notre point de vue se déroule dans de bonnes conditions. Nombreux, en effet, sont les Maizièrois qui me font part de leur envie de voir les choses changer dans la commune, parmi lesquels une part significative de citoyens qui ne se sont pas exprimés en faveur de la liste que je conduisais en 2008. Je n'étais pas encore assez connu de tous et, surtout, il fallait un peu faire ses preuves ! Une attente en somme légitime. Et je m'efforce, avec l'aide très précieuse de mes collègues du Conseil et de mes amis, d'y répondre.

Pour revenir au sujet initial, ce malaise persistant est lié à des attaques réitérées à l'encontre d'institutions républicaines, proférées par le premier magistrat de ma commune. Ainsi, quand un rapport de la Chambre régionale des Comptes ne lui convient pas, il déclare "s'asseoir dessus" (sic) ! Nul doute que ce type de propos très constructif est de nature à contenter l'homme d'Etat qui assume avec virtuosité la fonction de Premier président de la
Cour des Comptes, Philippe Séguin...

Que ce dernier soit rassuré car il n'est pas le seul à avoir subi les foudres verbales de l'édile mal inspiré. Le Préfet de la Moselle et de la Région Lorraine, Bernard Niquet, vient de se voir qualifié de "préfet militant". Convenons que cette épithète excède la fonction dévolue au représentant du gouvernement dans le département.

Au-delà de ces paroles qui, à l'instar de bien d'autres, s'envolent, qu'il me soit permis d'exprimer ce malaise suite à des déclarations aussi maladroites qu'inopportunes. A moins qu'elles ne soient l'expression d'une certaine malignité ?

Peu importe dans le fond car ce type de propos ne fait avancer aucune cause et ne sert en aucune façon la République, notre Bien commun, dont l'existence repose sur les citoyens et les institutions qui la servent.

Publié dans Autour de Metz

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Mélange des genres

Publié le par Julien Freyburger

Il faut reconnaître à Ségolène Royal un incontestable talent pour créer ce qu'il est aujourd'hui convenu de dénommer un "buzz". Son séjour au Sénégal ne s'écarte pas de ce constat puisqu'elle a réussi à susciter un débat qui déchaîne les commentateurs et rend fiévreux les auditeurs et autres internautes.

C'est dans le cadre d'une action de coopération décentralisée que la présidente du Conseil régional de Poitou-Charentes s'est rendue dans la patrie de Léopold Sédar Senghor, chantre de la négritude. Elle a profité de ce déplacement pour demander pardon au nom de la France à la suite des propos tenus par Nicolas Sarkozy à Dakar il y a presque deux ans. Le président de la République s'était publiquement interrogé, pour résumer sommairement son exposé, sur l'homme africain et la modernité.

Force est de s'interroger en la circonstance sur les impératifs d'ordre médiatique qui conduisent des décideurs publics, Madame Royal en tête, à ne retenir que des bribes d'information pour rendre leur discours plus intelligible. Il devient en effet courant de céder à la facilité et l'ancienne candidate socialiste à l'élection présidentielle ne dispose pas, loin s'en faut, du monopole en la matière.

Mais on peut aussi se demander si une telle prise de position s'inscrit dans la mission de la responsable d'un exécutif régional qui se rend à l'étranger au nom et pour le compte de la collectivité territoriale qu'elle représente. Imaginons en effet que la vingtaine de présidents de conseils régionaux, sans parler de la centaine de présidents de conseils généraux, se sentent investis de prérogatives régaliennes et dépositaires de la parole de la France à l'occasion d'un déplacement hors de nos frontières...


Au-delà de l'inévitable cacophonie qui résulterait d'une telle "prise de conscience" de la part d'élus locaux, des perspectives d'embauches massives au Quai d'Orsay pour pallier les conséquences de ces comportements hasardeux permettraient certainement de mettre un peu de baume au coeur de fonctionnaires désireux de s'engager dans la carrière diplomatique.

Publié dans En France et Ailleurs

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